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mercredi 18 mars 2020

Quelques arbres de mon quartier


 Lundi soir, des arbres qui seront bientôt en fleurs. ou du moins feuillus.


Il suffit de s'arrêter en bas de chez soi pour capter l'élan de beauté que réserve la nature, tout simplement. Et réaliser que c'est un "bien" inestimable à préserver et à développer notamment dans les les zones urbaines.

dimanche 15 mars 2020

Un peu de Nina Simone, de simplicité et de puissance au naturel


La voix de Nina Simone, résonne comme un savant mélange de rumeur, gorgée de pleurs, de douceur et de lueur, à l'éclat puissant et pénétrant, un feu d'artifices, sans artifice.
La simplicité, l'essentiel à fleur de peau, à fleur de cœur, essaimées à tou(s)(tes),  en dépit de vents intérieurs qui abritaient sa solitude, arrimée au rivage, comme un paysage désolé, visible d'elle seule et dissimulé au public.

jeudi 27 février 2020

Mémorable de Bruno Collet

Court-métrage d'animation rennais, primé à de multiples reprises, "Mémorable" évoque, non sans émotions et poésie, une maladie qui laisse dans la détresse, à la fois, la personne qui en est victime et les proches (ici, la compagne) qui la vivent au quotidien.
Les premières images suggèrent un territoire aux chemins en creux, comme une peau marquée par les stigmates de la vie qui aboutit dans le tableau du peintre dont il est question.
Très vite, la mémoire du personnage se fait défaillante, avec des subterfuges pour parer à l'apparition des symptômes (notamment, afin de ne pas perdre la signification des objets, des post-it qui envahissent son espace ou plutôt des dessins puisque c'est sa 2ème langue).
Et c'est aussi une histoire d'amour, qui, pour le couple, surtout pour le malade, lors d'une très belle scène de danse, apparaît comme au 1er jour de leur rencontre, sorte d'éternel recommencement.
La confusion mentale s'installant, l'aidante s'évapore, ses traits s'estompent dans l'esprit du peintre.
L'esthétique de ce film d'animation souligne cette évolution: les rides expressives des personnages comme si elles avaient été tracées au pinceau, laissent place aux coups de peinture, faits avec les doigts, signe manifeste du développement de l'apraxie dans la maladie d'Alzeimer.
C'est la qualité de ce court-métrage que de présenter ces troubles avec nuances et humour afin d'éviter tout pathos. Réalisé en neuf mois, il mêle également marionnettes, faites artisanalement et procédés numériques.
Il est évident que la réalité de cette maladie neuro-dégénérative est de loin plus abrupte, plus déconcertante, plus complexe.
Le talent de Bruno Collet est  d'aborder, en 12 minutes seulement, un sujet auquel chacun, peut de près ou de loin, être confronté.
"Vivement lundi" et la prochaine réalisation de cet atelier de création rennais.

Lien vers le court-métrage "Mémorable"

samedi 22 février 2020

Ciel rennais, un matin de février 2020


Capté près de chez moi. En retard à un rendez-vous, j'ai pris le temps de saisir ce ciel qui m'a tapé dans l’œil. 16.02.2020

vendredi 21 février 2020

jeudi 20 février 2020

Wave de Patrick Watson


Voici un morceau d'une beauté renversante que j'écoute en boucle, "The wave" après l'avoir découvert, sur l'album "wave" de l'artiste canadien Patrick Watson (paru à l'automne).
Tellement incroyable que l'émotion nous submerge, nous emportant dans le rouleau de "Cette vague" qui, après lecture de quelques interviews, fait référence à la disparition de sa mère ainsi qu'à une rupture amoureuse et au départ de l'un des musiciens du groupe.
Mais cette composition, loin d'être emplie de tristesse, au contraire, nous porte vers des sommets lumineux, réveillant le goût du merveilleux pour qui (c'est mon impression) l'aurait perdu.
La voix de Patrick Watson, rappelant à certains égards le regretté, Jeff Buckley, est à la fois d'une grande justesse dans l'intention recherchée et sidérante tellement elle fait corps avec la musique, c'est-à dire elle se fond avec délicatesse dans l'ensemble tout en jaillissant avec puissance lors d'envolées magistrales en complète harmonie avec le chœur  féminin qui l'accompagne.
La formation classique de cet artiste se ressent dans la tonalité des arrangements, lui donnant une douceur confondante et une fluidité musicale, montée en puissance, puis acalmie, comme le bruit d'une vague qui s'échoue sur le bord du sable et que l'on écoute à l'infini. 
Je prendrai le temps d'écrire sur tout l'album dès que j'aurai fini de l'écouter jusqu'à l'épuisement.
Merci à Patrick Watson de nous faire partager son talent mais je voudrai bien qu'il m'explique d'où vient cette voix car cela me semble être un mystère....


Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau

Flow qui échappe à ses poursuivants, sent le roulement de la mer et la transformation d’un monde. Le mouvement des eaux qui envahit et a...