Le
dernier film d'Arnaud Depleschin, présenté en ouverture du festival
de Cannes a de quoi laisser perplexe. Ismaël, un réalisateur en
quête d'inspiration (Mathieu Amalric), voit réapparaître 21 ans
après un ancien amour de jeunesse (Marion Cotillard) qui bouleverse
sa vie.
Le
film est mal fichu. Dès les premiers plans qui mettent en scène le
frère d'Ismaël, diplomate parti à l'étranger, les dialogues sont
confus. Le procédé du film dans le film est intéressant mais mal
exploité et n'apporte rien à l'histoire principale sinon des
situations burlesques et énigmatiques mais souvent incompréhensibles
Il
ne parvient pas à rythmer le film qui s'enlise à mi-parcourt dans
des propos inconsistants.
C'est
très lent, les dialogues sont parfois brillants mais souvent vains.
Les
acteurs ne parviennent pas à sauver l'histoire. Mathieu Amalric Mathieu Amalric n'est pas du tout convaincant, il surjoue. Charlotte
Gainbourg est toute en retenue comme à son habitude et Marion Cotillard
n'a pas un rôle crédible.
Bref, c'est une grosse déception
ah, ben moi qui prévoyais voir ce film, je vais sans doute réfléchir !
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